l’Arabie Saoudite Le prince héritier Mohammad ben Salmane devrait faire pression NOUS Le président Donald Trump à propos de ÉMIRATS ARABES UNIS’s le soutien aux forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) en Soudan Lorsque les deux dirigeants se rencontreront à la Maison Blanche la semaine prochaine, plusieurs responsables arabes et occidentaux en ont informé Middle East Eye.
Cette décision, qui fait suite à un appel téléphonique la semaine dernière entre Mohammed ben Salmane et le commandant des Forces armées soudanaises (SAF) Abdul Fattah al-Burhan, marquerait un rare engagement direct entre le dirigeant saoudien et Trump sur le Soudan.
Jusqu’à présent, le conflitqui sévit depuis avril 2023, est passé au second plan diplomatiquement Israëlc’est génocide à Gazades tensions avec L’Iran et Syriel’entrée de l’Union dans le giron régional aligné sur les États-Unis.
Mais les RSF reprendre d’El-Fasher, la capitale du Darfour Nord, où ses combattants sont présents effectué viols et massacres de masse, a mis la guerre au Soudan sous le feu des projecteurs.
Les Émirats arabes unis ont soutenu les RSF tout au long de la guerre en utilisant des lignes d’approvisionnement qui traversent le sud-est du pays. Libyeau Tchad et, de plus en plus, au port de Bosaso, sur la côte somalienne du Puntland. Abou Dhabi continue de nier ces allégations.
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Plusieurs sources qui surveillent la guerre ont déclaré à MEE que leur trafic interne montrait qu’une guerre de l’information était déjà en cours entre les comptes de médias sociaux soutenus par les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Les comptes liés aux Émirats arabes unis cherchent à discréditer les journalistes et les organisations qui rapportent les atrocités de RSF, tandis que les comptes liés à l’Arabie Saoudite renforcent le même contenu.
Une source soudanaise informée de l’appel entre Mohammed ben Salmane et Burhan a déclaré que le général avait déclaré au prince héritier qu’il était impossible que la guerre au Soudan se termine sans la pression américaine sur les Émirats arabes unis. La source a déclaré à MEE que Mohammed ben Salmane avait promis à Burhan qu’il soulèverait la question avec Trump.
Un diplomate arabe de la région a déclaré à MEE qu’Abou Dhabi s’attend à ce que la visite de Mohammed ben Salmane à Washington entraîne de telles pressions.
« Il (le prince héritier saoudien) voit une opportunité de creuser un fossé entre Trump et MBZ », a déclaré à MEE un responsable occidental familier avec les projets de discussion sur le Soudan, faisant référence au président émirati Mohammed ben Zayed Al Nahyan.
Les ambassades saoudienne et émiratie n’ont pas répondu à la demande de commentaires de MEE.
Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis : une dispute à propos du Soudan ?
Le dirigeant des Émirats arabes unis, âgé de 64 ans, et le prince héritier saoudien, âgé de 40 ans, étaient autrefois très proches. Les deux hommes dirigent des monarchies qui sont des partenaires clés en matière de sécurité et d’économie pour les États-Unis. Leurs familles Al Saud et Al Nahyan ont également courtisé Trump directement avec investissements et sont particulièrement proches de son gendre Jared Kushner, qui entretient également des relations commerciales avec Qatar.
Il y a près de dix ans, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont organisé un blocus contre le Qatar et sont intervenus dans le conflit. du Yémen guerre civile ensemble. Des combattants soudanais, principalement issus des RSF, ont combattu au Yémen pour la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et des sources soudanaises ont déclaré à MEE qu’un petit nombre de ces combattants sont toujours présents en Arabie saoudite, près de la frontière avec le Yémen.
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Les diplomates de la région ont déclaré que les Saoudiens et les Émiratis ressemblent désormais davantage à des rivaux au Yémen, où les Émirats arabes unis soutiennent un gouvernement séparatiste dans le sud qui est en contradiction avec le gouvernement internationalement reconnu et soutenu par l’Arabie saoudite.
Après avoir échoué à renverser les Houthis, dont les attaques contre des navires en mer Rouge ont renforcé leur popularité dans la région, Riyad a cherché un compromis avec le groupe.
Pourtant, les monarques du Golfe sont généralement réticents à exprimer leurs désaccords entre eux à la Maison Blanche, ont déclaré des diplomates arabes et américains actuels et anciens.
Solliciter le soutien des États-Unis pour le blocus du Qatar était une exception que les pays ont tenté de contourner en renouant leurs liens.
Mais la Maison Blanche de Trump fonctionne différemment des autres.
Le président américain se méfie des diplomates de base des États-Unis, ce qui rend l’engagement des hauts responsables plus important. L’Arabie saoudite et la Turquie ont dû faire directement pression sur Trump pour qu’il lève les sanctions contre la Syrie. Les dirigeants arabes et musulmans ont également pressé Trump en personne à l’Assemblée générale des Nations Unies d’aller de l’avant avec un accord de cessez-le-feu à Gaza.
La décision du prince héritier d’engager directement Trump sur le Soudan est une reconnaissance du fonctionnement de l’administration. Mais cela reflète également l’isolement des Émirats arabes unis face à la guerre, selon les experts.
Les Émirats arabes unis en décalage face au Soudan
Egypteun partenaire par ailleurs proche des Émirats arabes unis, intensifie son soutien militaire à l’armée soudanaise, aux côtés de Turquiecomme MEE récemment signalé.
« Lorsque l’Égypte et l’Arabie saoudite s’alignent sur une question, il s’agit essentiellement d’un consensus arabe », a déclaré à MEE Hussein Ibish, chercheur à l’Institut arabe des États du Golfe à Washington. “Sur le Soudan et sur d’autres dossiers, les Émirats arabes unis vont à l’encontre de ce consensus.”
Ibish a ajouté que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont plus à l’aise pour exprimer leurs divergences en raison d’une moindre inquiétude concernant l’Iran dans leurs capitales. “S’ils ne se sentent pas menacés par l’Iran, ils ne ressentent pas le besoin d’être cohérents sur chaque question. Ils se sentent donc libres de rivaliser.”
Le Soudan est situé juste en face de l’Arabie saoudite, de l’autre côté de la mer Rouge, mais les Émirats arabes unis ont été beaucoup plus actifs sur le terrain.
MEE signalé en janvier 2024, les Émirats arabes unis fournissaient des armes aux RSF par le biais d’un réseau complexe de lignes d’approvisionnement et d’alliances s’étendant à travers la Libye, le Tchad et l’Ouganda.
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Plus récemment, MEE signalé sur l’existence de deux bases émiraties au Soudan, ainsi que sur l’utilisation de Bosasso sur la côte somalienne dans le cadre des routes d’approvisionnement des Émirats arabes unis vers les RSF.
La guerre au Soudan a commencé en avril 2023, lorsque des tensions latentes de longue date entre les SAF, dirigées par Burhan, et les RSF, dirigées par l’ancien commandant Janjaweed Mohamed Hamdan Dagalo, un proche allié des Émirats arabes unis, mieux connu sous le nom d’Hemedti, ont dégénéré en conflit ouvert.
L’Arabie Saoudite s’est positionnée en médiateur lorsque la guerre a éclaté. Les diplomates occidentaux et arabes affirment que Riyad a vu une opportunité de donner un nouveau visage à sa diplomatie après son intervention sanglante au Yémen.
En effet, l’Arabie saoudite était tellement en colère contre l’intervention des Émirats arabes unis au Soudan qu’elle a d’abord hésité à admettre Abou Dhabi dans ce qu’on appelle le Quad, un groupe qui comprend les États-Unis et l’Égypte et est conçu pour servir de médiateur pour mettre fin à la guerre, a déclaré à MEE un ancien responsable américain.
Les Saoudiens ont accepté l’entrée des Émirats arabes unis après de fortes pressions de Washington, a déclaré l’ancien responsable.
Lors de son entretien avec Mohammed ben Salmane, Burhan a déclaré que RSF était devenue une « machine à tuer » et qu’elle n’aurait pas pu y parvenir sans les Émirats arabes unis. Le général soudanais, dont les forces armées ont été accusées de crimes de guerre, a affirmé dans son appel que la guerre n’était pas entre “deux généraux”, et a détaillé les atrocités commises par les RSF à travers le pays.
Alors que l’Arabie saoudite s’est positionnée comme médiateur dans le conflit, plusieurs sources soudanaises et occidentales ont déclaré à MEE que la préférence de Riyad tout au long de la guerre a été la stabilité perçue offerte par les SAF.
Peu de diplomates américains ou arabes s’attendent à ce que le Soudan soit le principal sujet de discussion lors de la visite du prince héritier ; avec les ventes d’armes, l’intelligence artificielle et l’énergie nucléaire en priorité.
Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées par la guerre et au moins 13 millions ont été déplacées. Les combattants de RSF ont été accusés de massacres et d’exactions généralisés, notamment d’un génocide au Darfour. Les SAF ont également été accusées de crimes de guerre.
