Malgré une première moitié de saison qui l’a gardé loin des podiums en Coupe du monde, Laurent Dubreuil demeure convaincu qu’il peut se battre pour une médaille aux Jeux olympiques de Milan-Cortina en février.
«Je suis déçu de la tournure des événements, a reconnu le patineur de vitesse longue piste, et j’aurais aimé remporter trois ou quatre médailles comme je l’ai fait lors des cinq dernières années, mais je ne suis pas inquiet pour les Jeux. Je sais que je vais être bon en Italie. Est-ce que ça va être suffisant pour gagner une médaille ? Je ne sais pas, mais ce n’est pas grave si trois patineurs sont plus rapides que moi.»
La compétition n’a jamais été aussi vive sur 500 m alors que les records de piste tombent sans arrêt. Il y a évidemment l’Américain Jordan Stolz qui survole la compétition et la jeune sensation néerlandaise Jenning De Boo qui brille, mais les aspirants au podium sont maintenant beaucoup plus nombreux.
«C’est normal que les temps s’améliorent puisque l’entraînement est meilleur, mais ça n’a pas de sens que sept ou huit gars patinent dans les 33 secondes la même journée comme ce fut le cas à Salt Lake City alors que c’était un exploit il ya quelques années, at-il souligné. Les temps se sont énormément améliorés, surtout au 500 m. Sur le vit une époque historique. Je n’ai pas été mauvais. Ce n’est pas parce que je n’avance plus, mais la compétition est incroyable.»
Une motivation supplémentaire
Dubreuil puise une source de motivation supplémentaire dans les chronos de ses adversaires qui fondent comme neige au soleil. «Je dois me creuser la tête pour réussir des temps que je n’ai jamais faits et, mentalement, ça me force à tenter de tout optimiser, a raconté le patineur de 33 ans. Quand je gagnais avec un chrono de 34 s 39 comme ce fut le cas il ya cinq ans au mondial à Heerenveen, je ne me pose pas de questions. Avec ce chrono, j’ai terminé en sixième place, à un 0,01 s près.»
«Ça m’allume, ce genre de défi, de poursuivre le médaillé d’argent aux Jeux de 2022, à Pékin, sur 1000 m. Les saisons les plus satisfaisantes sont celles où je dois surmonter des obstacles. L’an dernier, j’ai été ennuyé par une blessure à l’aine, mais j’ai terminé la saison avec cinq médailles en six parcours. La tâche est plus difficile que dans le passé, mais ça me motive.»
En bonne forme lorsqu’il est débarqué à Salt Lake City pour le coup d’envoi de la saison, Dubreuil a été ennuyé par un problème d’équipement et il a été malade en Norvège en fin de semaine dernière pour clore la première moitié de saison.
Qualification olympique
Assuré de participer aux Jeux olympiques sur sa distance de prédilection sur 500 m parce que le pays a été en mesure de sécurité les trois quotas et qu’il est le meneur parmi les Canadiens, Dubreuil devra cependant obtenir son billet pour le 1000 m lors des Essais qui se dérouleront du 3 au 6 janvier à Québec.
«Cela aurait été plus simple d’être préqualifié sur 1000m aussi, mais je crois à mes chances de bien faire aux Jeux. Je vais être sous le radar, mais je serai en mesure de réussir mon meilleur temps à vie. Je vais néanmoins patiner le 500 m parce que ça va être une bonne pratique et que je ne suis pas satisfait de la majorité de mes cours cette année.»
Son meilleur résultat au 1000 m cet automne a été une cinquième place à Salt Lake City.
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