
Grâce à un dialogue permanent entre la promoteur Sophia et les habitants, les tensions qui étaient persistantes dans le village d’Akoupé Zeudji semblent s’atténuer. Aujourd’hui, les parties au conflit ont trouvé un compromis sur la parcelle de 369 hectares située au Pk 24 en zone industrielle dans la commune d’Anyama, district d’Abidjan.
Il a fallu des semaines de discussions, pour que SOPHIA SA, dirigée par Touré Ahmed Bouah et le Comité ad hoc des occupants, conduit par la blogueuse et résidente Yapo Laurraine, annoncent un accord de principe. Cet accord qui s’est concrétisé lundi 8 décembre 2025, au siège du groupe situé au 2 Plateaux vallons, dépend désormais de l’adhésion des habitants vivants sur le site querellé.
Le contenu prévoit précisément l’ouverture des voies sur les 369 hectares, répartis en deux blocs de 132 et 237 hectares avec pour objectif principal d’éviter autant que possible les démolitions et de préserver les habitations déjà établies. Les familles directement impactées par le tracé des futures voies pourraient être relogées sur des sites vierges, avec un accompagnement tenant compte de leurs moyens. Pour les autres occupants, une régularisation négociée pourrait être envisagée, dans un esprit de dialogue et de partenariat.
Yapo Laurraine, médiatrice désignée dans ce litige, a insisté sur l’importance de l’information et de la sensibilisation : « Nous voulons que chaque habitant comprenne le projet, ses enjeux et le compromis proposé. Il est essentiel d’écouter leurs préoccupations et de trouver ensemble des solutions justes », at-elle expliqué.
La présidente du Comité ad hoc a rappelé que le succès de cette initiative repose sur l’adhésion collective. « Nous avons trouvé un terrain d’entente avec M. Touré Ahmed Bouah. Cette solution est dans l’intérêt de tous, surtout pour les familles qui pourraient être déplacées. Maintenant, il faut que chacun accepte ce compromis. »
Si tout se passe comme prévu, les travaux pour l’ouverture des voies pourraient démarrer dès la première semaine de juillet 2026. Mais avant toute intervention, le dialogue et le consensus avec les habitants restent la priorité.
SD avec sercom
