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Face au C’Chartres Football (R1) qu’elle affrontera, ce dimanche 23 novembre 2025 (14h30), à l’occasion du premier tour fédéral de la Coupe de Francel’AS Ifs entrera-t-elle encore un peu plus dans sa légende ? En tout cas, sa jeune ailière, Juliette Brazonje crois. « On va se donner à fond. Nous aurions pu affronter une équipe d’un niveau supérieur mais ce tirage nous permet de conserver toutes nos chances« .
Le match se déroulera, en plus, sur la pelouse du Stade Pierre Mendès-France. Comme lors de sa victoire contre l’USM Avranches. « Devant nos supporters et nos familles. Nous avons beaucoup de monde derrière nous. Notre parcours amène de la joie au club ».
« Un rêve et un aboutissement »
Quatrièmes de leur championnat, les protégées de Mélina Mohammadi restent aussi sur une dynamique impressionnante de six matchs sans défaite toutess compétitions confondues. Elles n’ont plus perdu depuis le début du mois d’octobre. « Le début de saison est satisfaisant. Plus sur un apprendre à se connaître et à jouer ensemble, plus on a compris qu’on était capable de faire de belles choses. Le maintien, ce serait bien. Le milieu de tableau, ce serait super ! »
À dix-huit ans, Juliette Brazon mène de front sa jeune carrière et ses études de STAPS. « Même si ce sera plus difficile par la suite, je ne perdrai pas la passion du pied. J’aurai toujours envie de progresser et de me donner à fond ». Donc comment vous dire que ce premier tour fédéral lui fait passer les étapes à vitesse grand V ? « Une fierté car un maillot de la Coupe de France, ce n’est pas tous les jours qu’on en porte un ! » sourit-elle.
Au-delà de l’efficacité que nous avons à chaque ligne, la cohésion et l’état d’esprit ont toujours été nos principales qualités. Les plus anciennes poussent les plus jeunes. Pour moi, le foot a toujours été un loisir alors, ce match, c’est un rêve en même temps qu’un aboutissement.
« Tout un monde à redécouvrir »
Car elle n’entame que sa deuxième saison sous les couleurs de l’AS Ifs. « Je suis très heureuse ici. Je remarque que je progresse et c’est exactement ce que j’étais venu chercher. Je suis parvenu à m’intégrer même en étant très jeune. » Sarapidité et sa polyvalence lui permettre de gagner rapidement sa place en équipe-première. Sans hésiter, elle fait également la jointure en équipe réserve.
Mon premier match, je me souviens que j’étais aussi fière que surprise. J’étais vraiment dans l’optique d’évoluer avec l’équipe B. Quand j’étais remplaçante, mon objectif était toujours d’être titulaire et, quand je l’étais, de faire mes matchs. Venant d’un petit club, j’avais tout un monde à redécouvrir.
Ce petit club, c’est le Bourguébus-Soliers FC où elle débarque alors qu’elle n’était encore qu’une petite collégienne de 6ème. À force d’assister, tous les week-ends, aux matchs de son frère, licencié, à l’époque, au SM Caen. « J’avais besoin d’un sport de groupe. Le pied me permettait de décompresser et de me défouler« .
Avant, passionnée d’équitation, elle suivrait surtout les traces de son père, Vincent, vainqueur, avec Oyonnaxdu Grand Prix d’Amérique (2010). « Nous n’avons jamais fait de différence, précise Virginie, sa mère. Tant qu’elle prend du plaisir, notre rôle est d’être derrière elle et de la soutenir. »
En U16, ses coéquipières et elle doivent affronter des équipes masculines. « Une bonne expérience parce qu’elle nous a appris à nous battre et à être plus hargneuses« . Bien utile quand on se jette, à dix-sept ans seulement, dans le grand bain des seniors.
Évidemment, avec mes partenaires les plus âgés, nous n’avions pas les mêmes sujets de conversation mais cela ne se ressentirait pas sur le terrain. Elles m’apportaient leur expérience et leurs conseils.
Toujours un temps d’avance.
Par notre correspondant Quentin LEMOINE
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