« La Coupe peut se révéler fédératrice et source de joie intense lorsqu’on parvient à réaliser un exploit »
« La Coupe de France, nous ne la gagnerons pas », s’amusait l’entraîneur Marvin Esor au mois d’août lors de la présaison…
« La Coupe peut se révéler fédératrice et source de joie intense lorsqu’on parvient à réaliser un exploit »
« La Coupe de France, nous ne la gagnerons pas », s’amusait l’entraîneur Marvin Esor au mois d’août lors de la présaison alors qu’il était exploré sur les objectifs liés à cette compétition. « Elle appartient aux joueurs. Elle peut se révéler piégeuse sur les premiers tours quand on endosse le costume de favori mais aussi fédératrice et source de joie intense lorsqu’on parvient à réaliser un exploit. L’idée est donc de réaliser un joli parcours en faisant respecter la hiérarchie lorsqu’il le faudra et en imposer de la bouleverser si nous avons la chance d’affronter une grosse écurie ».
Quatre mois plus tard, les Maritimes sont toujours là. Eux qui auraient très bien pu voir leur aventure prendre fin prématurément lorsqu’ils ont hérité des Genêts d’Anglet (N3) pour leur entrée en matière lors du 3e tour. Un tirage compliqué sur le papier mais les joueurs du Sud Bassin ont démontré d’entrée de jeu sur leur pelouse que cette édition serait la leur avec un net succès (3-0). Une performance qu’ils ont rééditée lors du 5e tour à Villenave-d’Ornon (R1, 0-4), du 6e tour à l’Olympique Larchois-La Feuillade (D2, 0-4) et lors du 7e tour avec la réception du FC Blagnac (N3, 4-1), signant des victoires qui n’ont subi aucune contestation.

Le FC BA lors du 7e tour à domicile, n’avait laissé aucune chance à Blagnac (N3).
S. Gr.
Finalement, ils auront beaucoup plus souffert lors du 4e tour à Ygos (R3, 0-1) en ne trouvant la solution que dans les derniers instants de la partie et lors du 8e tour à Marmande (R1), où ils s’en sont remis à la fatidique séance de tirs au mais pour se qualifier (1 tab 3) après avoir réalisé un match nul (0-0). Un parcours sans véritable exploiter mais empreint d’une rigueur défensive qui a permis aux Maritimes de n’encaisser qu’un seul mais depuis leur entrée en licence et de signer une des plus belles épopées du club dans cette compétition.
Un adversaire semblable
Au programme de ce 32e de finale : les Hauts-Lyonnais, pensionnaires de la poule G de National 3 dont ils occupent actuellement la 2e place. Une formation aussi très solide défensivement qui n’a encaissé que douze buts en championnat depuis le début de la saison (quinze pour les Maritimes) et deux en Coupe de France sur l’ensemble des six tours disputés avec quatre clean-sheets à la clé. Pour se siffler à ce stade de la compétition, les Lyonnais ont écarté le FC Riom (R1, 0-0, 4 tab 3), l’AS de Monchat Lyon (R2, 0-0, 4 tab 5), les Sauveteurs Brivois (R2, 0-4), le SP Sauve (R3, 0-4), Andrézieux-Bouthéon (N2, 1-1, 3 tab 4) et l’US Feurs (N3, 1-1, 4 onglet 2). Quatre qualifications lors des séances de pénalités dont la plus retenue a sûrement été celle sur la pelouse d’Andrézieux, pensionnaire de National 2. Deux formations au parcours sensiblement similaire qui auront le même objectif : voir les 16e de finale de la Reine des coupes ailleurs qu’à la télévision.
Télévision qui sera par ailleurs présente au stade Jean-Brousse d’Arcachon ce dimanche puisque la soirée sera retransmise sur les chaînes de BeIN Sports. Une visibilité nationale pour le club ainsi que les joueurs qui auront à cœur de se montrer à leur avantage.
Nouveaux paramètres
Beaucoup de paramètres inédits à prendre en compte pour le technicien Marvin Esor qui garde cependant son flegme qui les caractérise. « Nous préparons cette rencontre comme une autre car que ce soit Christopher Glombard ou moi-même, nous avons connu des rendez-vous comme celui-ci, ce qui fait que nous ne nous laissons pas déstabiliser par l’environnement. Après, tout l’enjeu en tant que coach est de parvenir à faire en sorte que les joueurs appréhendent cette partie comme une autre. Il ne faudra surtout pas ni déjouer, ni surjouer ».
« L’idée directrice, c’est de vivre pleinement ce moment et de ne pas se focaliser sur le résultat »
« Nous aurons l’avantage d’évoluer à domicile face à une formation lyonnaise qui a plutôt l’habitude de jouer sur pelouse synthétique, poursuit le technicien. L’idée directrice, c’est de vivre pleinement ce moment et de ne pas se focaliser sur le résultat qui sera la conséquence directe de la façon dont nous aurons été capables d’appréhender ce match. Évidemment, plus l’échéance se rapproche et plus l’excitation à tendance à grimper et c’est pourquoi nous essayons d’accompagner le groupe du mieux possible, en les mettant dans les meilleures conditions notamment grâce à un gros travail d’analyse vidéo afin de savoir à quoi s’attendre et anticiper certaines choses. Mais la vérité reste celle du terrain et la meilleure façon de ne pas avoir de regret, c’est de vivre pleinement chaque instant de cette incroyable aventure humaine ».

Le FC BA lors du 7e tour à domicile, n’avait laissé aucune chance à Blagnac (N3).
S. Gr.

