En dépit de conditions de jeu compliquées, les protégées de Serge Pialat ont plutôt bien géré ce nouveau déplacement dans la Vienne, malgré N’Nabinty Sylla. Car si la Guinéenne a été un danger constant pour le BPFC, elle n’a pas réussi à faire trembler les filets, même si elle s’est vue logiquement refuser un but pour hors-jeu en début de rencontre (7e).
L’attaquant poitevine a pourtant eu une grosse occasion à la 65e minute, mais Nada Thari a sorti l’arrêt du match alors que son adversaire était seule aux 6 mètres. Pas forcément trop inquiétée, la gardienne bergeracoise a été irréprochable dans ses buts pour intervenir, déjà devant Sylla (31e), ou capter les tentatives de Yawa Akiti (52e) et Séraphine Castelot (55e). Et ses coéquipières n’ont pas été en reste en se montrant également très solides pour empêcher les Poitevines de développer leur jeu.
El Hocine s’y reprend à deux fois
Dangereuses sur coups de pied arrêtés, les Bergeracoises auraient même pu ouvrir le score un peu plus tôt grâce à Chaima El Hocine. Mais l’attaquante était trop courte pour reprendre le ballon au deuxième poteau (46e), avant de finalement faire la différence sur une belle frappe, treize minutes plus tard, pour envoyer le Bergerac Périgord FC au 2e tour de cette 25e édition de la Coupe de France féminine.
Ce sera le 14 décembre, à domicile, face au Pau FC, victorieux à Anglet (1-4) pour un nouveau duel entre pensionnaires de Régional 1. Et surtout une belle opportunité d’atteindre les 16e de finale de la compétition et d’espérer, pourquoi pas, accueillir une formation d’Arkema Première Ligue en début d’année 2026.
« Nous sommes très contenus de la qualification, surtout au vu des conditions climatiques catastrophiques. C’était vraiment compliqué mais les filles ont fait un super match, avec beaucoup de solidarité, appréciait Sébastien Laurent, l’entraîneur adjoint du BPFC. Les deux équipes se valent, la différence s’est faite sur le réalisme. »

