À cinq jours des élections législatives prévues le 27 décembre 2025, la ville d’Adiaké a vibré au rythme d’une mobilisation politique d’envergure. Ce lundi 22 décembre, le stade de l’École 3, situé dans le quartier Dioulakro, a servi de cadre à un vaste rassemblement en soutien à la candidature d’Aimé Adjé, candidat dans la circonscription électorale 181.
Selon les organisateurs, plus de 5 000 personnes des sites d’Adiaké, d’Etuéboué, d’Assini-Mafia et des villages environnants ont répondu à l’appel. Une affluence exceptionnelle pour cette localité, témoignant d’un engouement populaire que les proches du candidat jugent déterminant l’approche du scrutin.
Prenant la parole en ouverture, le Directeur départemental de campagne, Dr Bilé Vincent, a apprécié la portée symbolique de cette mobilisation. Pour lui, ce rassemblement confirme la dynamique engagée depuis plusieurs semaines dans l’ensemble de la circonscription. Il a souligné le caractère stratégique d’Adiaké, longtemps considéré comme un bastion électoral difficile à conquérir, estimant que les signaux actuels annoncent un possible basculement. politique.
La jeunesse, fortement représentée, a également fait entendre sa voix. S’exprimant au nom des jeunes, Koné Issiaka a appelé à une participation massive au scrutin, qualifiant l’élection du 27 décembre d’« opportunité historique » pour une génération confrontée au chômage et au manque de perspectives. Il a mis en avant l’engagement social antérieur d’Aimé Adjé, présenté comme un homme d’actions plutôt que de promesses.
Du côté des femmes, la mobilisation était tout aussi visible. Leur porte-parole, Dr Ahaté Tamala Louise, a exprimé un soutien sans équivoque à la candidature d’Aimé Adjé, perçu comme un interlocuteur attentif aux préoccupations féminines. Elle a réaffirmé la détermination des femmes à s’investir activement dans la campagne de proximité, convaincues de leur rôle décisif dans l’enjeu du examen.
Intervenant au nom des directeurs locaux de campagne, Maxwell Kouassi a insisté sur le profil du candidat, décrit comme un homme proche des populations et fidèle à ses engagements. Une image renforcée par la prise de parole d’Henri Taribo, représentant de la jeunesse des partis d’opposition, dont le soutien a conféré à la mobilisation une dimension transpartisane. Celui-ci a énoncé les pratiques politiques traditionnelles fondées sur des promesses éphémères et a appelées à un véritable « changement » à travers les urnes.
Clôturant la série d’allocutions, Aimé Adjé s’est exprimé dans un ton empreint d’humilité et de spiritualité. Refusant toute surenchère de promesses, il a rappelé que son engagement repose avant tout sur le service et la représentation des populations. Il a exhorté les électeurs à traduire la ferveur observée lors du meeting en votes effectifs le jour du scrutin, tout en appelant à la cohésion sociale et à la prière.
Dans un geste salué par l’assistance, le candidat a annoncé une contribution financière de trois millions de francs CFA pour soutenir les activités de terrain et l’organisation de la campagne.
À l’issue de la rencontre, un constat s’imposait : dans la circonscription électorale 181, la candidature d’Aimé Adjé repose sur une mobilisation populaire visible et structuré.
Reste désormais à savoir si cette démonstration de force se traduira, le 27 décembre prochain, par une victoire dans les urnes et une entrée à l’Assemblée. nationale.
Wassimagnon
