Dans le cadre de son programme d’appui à l’autonomisation des communautés frontales, la Côte d’Ivoire, avec le soutien de la Commission de l’Union africaine, a renforcé les compétences de 115 producteurs agricoles du Bafing et leur a remis du matériel d’une valeur totale d’environ 15 millions de FCFA.
Ces bénéficiaires, issus des villages de Boutisso, Desséné, Mandougou, Touresso, Vacérisso, Vahidougou et Vayasso, ont pris part les 3 et 4 décembre à une session de formation tenue à la salle de conférence du Conseil régional à Touba. L’initiative, pilotée par la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI), vise à équiper les producteurs en outils techniques et matériels essentiels pour améliorer durablement leurs activités agricoles.
La CNFCIavec l’appui de la Commission de l’Union africaine, un programme conçu pour répondre aux difficultés persistantes dans les zones frontales : manque d’intrants de qualité, insuffisance d’équipements adaptés et absence d’un accompagnement technique structuré.
Le renforcement des capacités dispensé à Touba a ainsi porté sur les bonnes pratiques agricoles, la gestion durable des exploitations et l’optimisation de la production.
À l’issue de la formation, les 115 producteurs ont reçu divers équipements agricoles destinés à moderniser leur travail et à accroître leur rendement. Cette dotation vise à créer un effet durable sur la sécurité alimentaire, l’économie localee et la résilience communautaire.
Dans son allocution, le Secrétaire exécutif de la CNFCIKonaté Diakalidia, a salué l’engagement constant de la Commission de l’Union africaine aux côtés de la Côte d’Ivoire. Il a bénéficié les bénéficiaires d’appliquer rigoureusement les techniques apprises et d’utiliser les kits agricoles avec soin, sens de la responsabilité et esprit de solidarité.
Selon lui, « c’est par une bonne utilisation de ces outils que les communautés pourront atteindre les résultats attendus et renforcer durablement leur autonomie ».
La remise officielle des kits agricoles s’est déroulée en présence des autorités administratives et coutumières du Bafing : corps préfectoral, représentants du Conseil régional, élus locaux et chefs traditionnels. Leur participation a témoigné de l’importance stratégique de ce projet pour le développement rural et la stabilité des zones frontales.
Ce programme vient renforcer les efforts du gouvernement ivoirien et de l’Union africaine en faveur d’une agriculture plus performante, plus résiliente et véritablement porteuse de transformation sociale dans les régions les plus vulnérables du pays.
