Les pays donateurs du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme doivent se réunir lors d’un sommet à Johannesburg le 21 novembre pour annoncer le financement disponible pour le prochain cycle triennal de l’organisation. L’objectif est de récolter 18 milliards de dollars (15,6 milliards d’euros), alors même que l’aide au développement devrait diminuer de 30 à 40 % en 2025 par rapport à 2023. Peter Sands, le directeur du Fonds mondial, revient sur les défis auxquels ce sommet sera confronté.
Quels sont les enjeux au huitième sommet de reconstitution du Fonds mondial vendredi?
Il s’agit d’un véritable test de l’engagement de la communauté mondiale envers les ambitions du troisième objectif de développement durable, qui consiste à mettre fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme en tant que menaces pour la santé publique. Je sais qu’il existe beaucoup de scepticisme quant à l’efficacité de l’aide internationale, mais regardez les faits. Le Partenariat du Fonds mondial a réduit de 63 % le taux de mortalité combiné du VIH, de la tuberculose et du paludisme.
Dans un pays comme la Zambie, l’espérance de vie au moment de la création du Fonds mondial était de 43 ans. En 2022, deux décennies plus tard, elle est de 58 ans. Et la plupart des pays d’Afrique subsaharienne auraient connu des améliorations similaires, voire plus importantes. Plus de la moitié, dans certains cas les deux tiers, de cette amélioration est due à la réduction de la mortalité due au VIH, à la tuberculose et au paludisme.
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