Le Ministre de l’Emploi, de l’Economie et de l’Agriculture, David Clarinval (MR) confirme : “On a veillé à avoir un bel équilibre entre d’abord des réformes et des diminutions de dépenses, avant d’avoir des impôts. Les réformes rapportent de l’argent plus tardivement, c’est pour ça qu’il fallait aussi des impôts maintenant.”
“1000 € nets de plus par an pour ceux qui travaillent”
Un des cadeaux à long terme, est une augmentation du salaire pour les travailleurs belges. C’est la promesse que Bart De Wever a prononcée devant l’hémicycle. “Encourager le travail est l’un des crédo de ce gouvernement. Nous le faisons non seulement par les réformes du marché du travail, mais aussi par une réforme fiscale”at-il argumenté. “Notre État repose sur les épaules de la classe moyenne active. Elle mérite toute notre reconnaissance.”
Cette promesse est “un mensonge” selon Raoul Hedebouw (PTB), qui n’y croit pas du tout. “On voit que les vagues promesses sont pour dans cinq ans, et toutes les coupes au niveau de la fiscalité sont pour maintenant.”
“Il n’y a pas de revalorisation du travail. (…) Bart De Wever renvoie la responsabilité sur le prochain gouvernement”s’est accordé Pierre-Yves Dermagne (PS).
Raoul Hedebouw assure “vouloir tout mettre dans la balance pour faire reculer le gouvernement”. Le débat de demain “durera donc des heures”selon le président du PTB.
Pas de citation en latin, mais une référence à la mythologie grecque
Comme à son habitude, Bart De Wever ne s’est pas privé de références historiques. Si le latin est habituellement presque sa deuxième langue dans ses discours, il a cette fois fait référence à la mythologie grecque pour décrire la situation budgétaire actuelle de la Belgique.
“Cela me rappelle quelque peu le carrefour d’Héraclès. Le héros grec devait choisir entre deux chemins différents, chacun représenté par une déesse. (…) Héraclès choisit à juste titre la déesse Arété, le chemin difficile. Finalement, il atteindra l’Olympe et rejoindra les dieux.”
Mais la Belgique est encore loin d’atteindre l’Olympe, at-il assuré. Il a poursuivi : “Mais ce gouvernement a assurément le courage de suivre le chemin d’Arété”le chemin difficile.
Son discours s’est clôturé par de longs applaudissements venant, principalement, des partis de la majorité.
